nº 16 — Une reproduction : Ce que veut El Lissitzky. Auteur : James Langdon
nº 17 — Un acronyme : ACAB. Auteurs : Ariane Bosshard, Jérôme Dupeyrat, Olivier Huz et Julie Martin
nº 18 — Une visite d’atelier : le studio d’Ines Cox. Auteures : Manon Bruet et Julia Andréone
nº 19 — Une histoire : des graphistes éditeurs. Auteur : Thierry Chancogne
nº 20 — • NUMÉRO SPÉCIAL • Des « Art poster » ? la question du « poster d’artiste ». Auteurs : Thierry Chancogne, Jérôme Dupeyrat, Mathias Augustyniak
nº 21 — Une station de ski : Pierre Faucheux et les Arcs. De l’espace au signe. Auteure : Catherine Guiral
nº 22 — Un original : les catalogues de Laurent Benner pour les Plus beaux livres suisses. Auteur : James Langdon et Adrian Samson
nº 23 — Un portrait : Le maître satisfait de son propre travail. Auteur : Ziga Testen
nº 24 — Une identité de théâtre : le Schauspielhaus par Cornel Windlin. Auteurs : Étienne Hervy et Thierry Chancogne
nº 25 — La photographie à l’exposition. Jonathan Monk. Auteur : Remi Parcollet
nº 26 — Des systèmes de production : auto publication et impression en ligne, modèle à la demande. Auteure : Manon Bruet

nº 27 — Un magazine : Rhizomes de Londres. Archigram et images mentales de la ville. Auteure : Sonia de Puineuf

nº 28 — Un format : la conférence. Auteure : Manon Bruet avec Area Of Work
nº 29 — Girls, les troupières de la danse. Esthétisation du politique et manipulation du divertissement. Auteure : Alexandra Midal
nº 30 — Donner corps : le specimen typographique chez Lineto. Auteur : Olivier Lebrun

Créer, voyager, dessiner, construire : c’est l’ADN du bouillonnant architecte et designer Marcelo Joulia. Chassé de son pays, l’Argentine, par le coup d’état militaire en 1976 il a puisé dans ce traumatisme personnel la force des grands bâtisseurs. Depuis trente ans, il a fait de son agence Naco – « intuition » en guarani –, le laboratoire d’une architecture globale et inventive qui décloisonne les genres et les métiers, mêlant les savoirs, les arts et les parcours. N’appartenant à aucune école, farouchement attaché à son indépendance et à sa liberté, il a imaginé un espace de création unique dont le savoir-faire et la rigueur s’épanouissent aussi bien dans l’univers du luxe que dans celui de la mobilité urbaine ou des grands projets architecturaux. Aventurier insatiable, il s’intéresse à tout, immeubles de grande envergure, design, mobilier, vélos, bateaux, et ne s’interdit rien. Sa passion : travailler en équipe, faire se rencontrer des talents pour imaginer des mondes. Epicurien, gourmand, généreux, passionné d’art et de gastronomie, Marcelo Joulia invente des lieux à son image, uniques et accueillants, toujours dynamiques.

Ce livre retrace la vision d’un homme et d’une agence qui a su s’entourer des meilleurs pour continuer à faire vivre dans le futur une architecture exigeante et iconoclaste.

On nous rapporte que le hall du musée Fodor d’Amsterdam dans lequel se situe la scène, le 9 novembre 1972 en soirée, est « enfumé, bruyant et bondé », que l’auditoire rassemblé se fait entendre par de « fréquentes vociférations ». Le centre de cette arène fiévreuse est la rencontre de deux graphic designers, de deux graphistes, de deux typographes, Wim Crouwel et Jan Van Toorn, dans un pays où leur voix porte, où leur pensée est importante. Une rencontre, une conversation, ou plutôt une confrontation, une controverse, un débat selon le terme qui lui sera consacré, qui caractérise les représentations de notre discipline dans les années 1980 et qui pourrait avoir encore quelque écho aujourd’hui.